2 juin 2009

Les fumeurs appelés à adopter un comportement écologique


Article de Maxi sciences du 02/06/09

France, Paris - A l'occasion de la Journée mondiale sans tabac qui s'est déroulée le 31 mai, la ville de Paris a lancé une campagne de sensibilisation afin de rappeler que la cigarette n'est pas seulement dangereuse pour la santé, mais aussi pour l'environnement.


De sa fabrication à sa destruction, en passant par sa consommation, la cigarette est extrêmement nocive pour l'environnement. Utilisation d'engrais et de pesticides pour la culture du tabac, déforestation pour le planter et le faire sécher,

puis pollution de l'air par la fumée qu'elle dégage, la cigarette nuit à l'environnement à chaque étape de son existence !
Et depuis l'interdiction du tabac dans les lieux publics, en janvier 2008, le nombre de mégots jetés sur les trottoirs et dans les caniveaux ne cesse d'augmenter.


Face à ce véritable fléau, la ville de Paris lance une campagne de sensibilisation afin que les fumeurs prennent leurs responsabilités en jetant leurs mégots dans des endroits appropriés.Car un mégot, qui a besoin d'une douzaine d'années pour se dégrader, jeté dans le caniveau ou les égouts va disséminer des métaux lourds dans les eaux pluviales et le sol, polluant jusqu'à 8 litres d'eau qui devront être traités et que jeté au pied des arbres, il va fragiliser leur développement.

Ainsi, la ville de Paris annonce que dès 2010 un "nouveau modèle de corbeille de rue munie d'éteignoir sera installé dans les rues de Paris.Mais les villes ne sont pas les seuls lieux victimes de l'amoncellement des mégots. Ces déchets flottent souvent jusque dans les estuaires explique l'association Robin des Bois, quand l'association Mountain Riders déplore, elle, que plus de 7000 mégots soient chaque jour retrouvés dans les stations de ski en saison, notamment sous les télésièges.

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29 mai 2009

Une initiative française contre la pauvreté énergétique de l'Afrique



Article de Hervé Kempf paru sur le site lemonde.fr le 28/05/2009

[[ Le ministre français de l'écologie, Jean-Louis Borloo, devait annoncer, jeudi 28 mai, à Nairobi, lors de la réunion des ministres africains de l'environnement, une "initiative" sur l'énergie. Intitulée, en anglais, "Energizing Africa : from Dream to Reality" ("Apporter l'énergie à l'Afrique : du rêve à la réalité"), le plan vise à développer l'électricité sur le continent noir tout en luttant contre le changement climatique.


L'enjeu de l'électrification est crucial : sur près de 930 millions d'Africains, 530 millions n'ont pas accès à l'électricité. Ils vivent le soir dans l'obscurité et dépendent de la biomasse pour leurs besoins quotidiens.


Le manque d'électricité est un handicap pour le développement économique, freine l'éducation des enfants (qui ne peuvent faire leurs devoirs scolaires la nuit tombée) et aggrave les problèmes de santé.

Même quand l'électricité est présente, dans les villes, la vétusté ou l'insuffisance des équipements de production ou du réseau conduisent à de fréquentes coupures de courant.

Quant au manque de combustible pour la cuisson des aliments, il contribue à la déforestation : selon le rapport sur "La situation des forêts du monde", publié par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), "en Afrique, près de 90 % du bois prélevé est transformé en énergie".

Le problème énergétique africain est donc vital. Le 24 mai, les ministres de l'énergie du G8 se sont engagés à Rome "à des actions résolues sans délai" pour s'attaquer à la "pauvreté énergétique". L'initiative française présentée à Nairobi vient donc à point.

Elle comporte deux étapes : lancer rapidement, avant 2012, une série de projets pilotes, préparant un programme plus large pour la suite, ayant pour objectif "l'accès à l'énergie propre de tous les Africains". La démarche pourrait s'articuler avec l'accord global sur le changement climatique que la communauté internationale espère finaliser à Copenhague, en décembre.

Les idées de projets ne devraient pas manquer : "L'Afrique a un potentiel fantastique dans les énergies renouvelables : géothermie, barrages, solaire, etc., observe Denis Loyer, de l'Agence française de développement (AFD). Mais ce potentiel reste inutilisé."

C'est que sa mise en oeuvre requiert des financements, mais aussi des organisations ou des entreprises compétentes. Dans cet esprit, l'initiative française envisage des projets pilotes en matière d'électricité rurale (systèmes solaires photovoltaïques, miniturbines hydroélectriques, cogénération avec du bois) ; de lutte contre les coupures électriques (en identifiant les gisements d'économies d'énergie) ; de réduction de la consommation de bois (par des foyers de cuisson améliorés) ; de développement de l'hydroélectricité (sur le Congo, le Zambèze, le Nil, le Niger) et de la géothermie (notamment dans le Rift est-africain).

Le chantier est énorme : "400 milliards d'euros sur vingt-cinq ans", avance M. Borloo. La modestie des moyens mobilisés par la France n'en est que plus criante : le gouvernement a décidé d'injecter dans la démarche 10 millions d'euros seulement, espérant que l'Union européenne coopérera au projet. Quoi qu'il en soit, cette initiative cache mal le recul de l'aide au développement accordée par les Européens.





Génétique : des scientifiques créent des singes fluorescents



Des chercheurs japonais ont créé la première lignée de singes modifiés génétiquement pour devenir verts fluorescents sous l'effet de rayons ultra-violets, ouvrant de nouvelles perspectives à la recherche médicale, selon une étude parue, mercredi 27 mai, dans la revue Nature. Les scientifiques ont introduit dans des embryons de ouistitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus) à l'aide d'un virus la protéine fluorescente GFP, originellement extraite d'une méduse.

Sur le même sujet:

Les embryons ont ensuite été implantés sur sept mères porteuses, dont trois ont fait des fausses couches, les quatre autres donnant naissance à cinq petits. A la deuxième génération, le gène de la GFP était présent dans les cellules reproductrices de deux de ces cinq singes. L'un des deux l'a ensuite transmis à la génération suivante. La découverte et l'utilisation de la GFP, aujourd'hui un marqueur couramment utilisé pour explorer l'intérieur des cellules vivantes, ont été récompensés l'an dernier par le prix Nobel de chimie. OBSERVER LES PATHOLOGIES HUMAINES:

Des expériences similaires avaient déjà été conduites sur des souris et des rats, mais la plus grande proximité entre le singe et l'homme laisse entrevoir la possibilité d'implanter d'autres gènes chez le singe, pour observer des pathologies humaines. Ce type d'expérience sur les singes est controversé parce que, selon ses détracteurs, il ouvre la voie à des manipulations sur le génome humain. Des expériences antérieures avaient échoué à insérer un gène dans les cellules reproductives pour transmettre la transformation génétique aux générations suivantes.
La prochaine étape consistera à implanter à ces ouistitis transgéniques des maladies comme celle de Parkinson ou la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot). Mais selon des spécialistes américains qui publient un commentaire dans Nature, cette espèce de singe ne se prête pas aussi bien que les babouins ou les singes rhésus à la réplication de maladies humaines.

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Les Nouvelles espéces 2008 !

Auteur : Communautés Européenes, article paru sur le site notre-planet.info le 28/05/2009

Vous avez certainement entendu parler de la liste des espèces en voie de disparition et savez que le nombre d'animaux et de plantes terrestres menacés d'extinction est en hausse.



Mais connaissez-vous la liste des nouvelles espèces ?

Il y a 250 ans, Carolus Linnaeus (aussi connu sous le nom de Carl Von Linné, le père de la taxonomie) a développé le système moderne de classification des animaux et des végétaux. Depuis, 1,8 million d'espèces ont été découvertes et officiellement classées. La plupart des scientifiques estiment que le nombre des nouvelles espèces officiellement nommées et classées depuis le XVIIIe siècle est cinq fois plus important et représente près de 10 millions d'espèces.

Un comité d'experts s'est vu confier la tâche d'établir un top 10 des nouvelles espèces. Cette année, les scientifiques ont eu la liberté de déterminer eux-mêmes leurs propres critères ; tout était acceptable, depuis les attributs uniques jusqu'aux faits intéressants et noms inhabituels. La création et l'annonce de la liste, explique Quentin Wheeler, directeur de l'International Institute for Species Explorations, doit sensibiliser le public à la biodiversité, la taxonomie et l'importance des musées et des jardins botaniques de manière amusante.

Voici quelques specimen du Top10:

  • Phantastic Phasmatid : C'est l'insecte le plus long du monde avec un corps d'une longueur de 35.6cm et une longueur totale de 56,7 cm. On le trouve en Malaisie.







  • Pea-sized Pony: C'est l'hippocamoe le plus petit connu au Monde avec une longueur standard de 13.8mm et d'une hauteur approximative de 11.5mm. On le trouve à Derawan île de Kalimantan (partie indonésienne de Bornéo).









  • A Mere Thread of a Snake : C'est le plus petit serpent du monde avec une longueur totale de 104mm . Type de localité: Bonwell, Paroisse St-Joseph, de la Barbade, Petites Antilles.













  • Welsh Rare Bit : La plus charismatique des espèces introduites est la limace Fantôme. Surprenant de la trouver dans une telle zone densément peuplée. On la trouve à Cardiff, Glamorgan, Pays de Galles, Royaume-Uni.










  • A Palm that Flowers Itself to Death: Une gigantesque nouvelle espèce et genre de palmiers avec seulement 100 specimens trouvés dans une petite zone du nord-ouest de Madagascar. Les fleurs du Palmier le detruisent, produisant une énorme et spectaculaire inflorescence terminale, avec d'innombrables fleurs. Après la fructification, le palmier meurt et s'effondre. Le nouveau genre est étranger à plus de 170 autres palmiers de Madagascar et est plus étroitement lié à 3 autres genres: un voisin de l'Afghanistan et certaines parties de l'Asie du Sud, la Thaïlande et le Vietnam et le sud de la Chine










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28 mai 2009

SOS planéte! Lorsque l'Écologie dépasse l'entendement!

Auteur Michel Tarrier, article paru le 19/05/2009 sur le site notre-planet.info


[[Que faire d’un corps humain pollué, une fois que la vie s’en est allée ?
Il n’est plus à démonter qu’en raison du chemin contre-nature qu’il a suivi, l’homme est devenu la pire des nuisances pour la planète Terre. Depuis que notre corps est infecté de médicaments, d’antibiotiques et de pièces rapportées, maintenant que nous urinons quotidiennement des pesticides, notre décès est loin de mettre un terme aux effets nocifs dont nous sommes le vecteur. Bien au contraire : notre corps pestiféré n’est plus recyclable ! On en profitera au passage pour se faire à l’idée simple qu’on ne peut être en bonne santé dans un monde rendu malade.


« Tout finit afin que tout recommence, tout meurt afin que tout vive. » Jean-Henri Fabre, entomologiste.
« L’approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l’approche de la vie, il serait tout aussi terrifié. » Charlie Chaplin, artiste.



Pour une mort écologique : que choisir ?
Voici une "sympathique" petite étude pour tenter de réduire l’empreinte écologique de notre cadavre.

Observation
Étant donné le tabou lié à la mort, cette question n’est que rarement abordée, y compris par le législateur. Nous y mettrons donc un zest d’humour pour alléger le billet…

Le défi d’une mort propre, écologique et vertueuse:
Si vous avez raté votre vie et que vous souhaitez réussir votre mort en vous réconciliant avec la nature, ce n’est absolument pas gagné ! ! D’une vie peu éthique à un trépas qui se voudrait repentant, c’est un vrai challenge !
« Tu es poussières et tu retourneras poussières » (Ancien Testament). Pour une fois que le christianisme et l’écologie faisaient bon ménage en nous incitant à offrir notre dépouille aux vers bienfaisants, eh bien c’en est fini, notre macchabée n’est plus une offrande nutritive, il est un cadeau empoisonné ! Il fallait s’y attendre quand on constate les incommensurables quantités de produits médicamenteux que nous absorbons chaque jour, la gabegie pétrochimique dont nous abreuvons les sols et les eaux, les overdoses d’antibiotiques avec lesquelles nous gavons nos pauvres animaux d’élevage, la multitude de pollutions dont nous avons désormais enrobé la planète bleue. Nos corps sont les dépositaires de toute cette infecte chimie, Homo sapiens economicus n’est plus qu’un homme clinique, une pathologie vivante. Ne nous lamentons pas, nous l’avons voulu, tout un chacun participe chaque jour et dans ses moindres gestes à cette funeste situation, même que le sombre horizon qui en résulte commence à nous faire sérieusement réfléchir avant de faire des petits.

Mais voici qu’une nouvelle prise de conscience nous dit que notre noble décomposition ne viendra plus enrichir la terre en nutriments féconds, ne sera plus biologiquement salutaire à l’édaphon (microfaune du sous-sol) et à la végétation, mais que tout au contraire notre cadavre constitue une peste et qu’il y a grand risque de s’en débarrasser. Devra-t-on, à l’instar de certaines tribus amérindiennes, manger les cendres de nos morts, moyen non seulement d’en réintégrer l’esprit, mais d’en dispenser le sol, les eaux et l’air de ses immanentes contre-indications ?!!

Mourir hors sol et partir en fumée:
La crémation est très tendance, c’est chic de partir en fumée : plus de 25% en France, 99,8% au Japon.
Les avantages écologiques de la crémation sont l’économie territoriale (laisser la Terre aux vivants). L’atout est non seulement très réaliste pour des nations exigües (Monaco, Hong-Kong...), mais la pression foncière augmentant partout autour de toutes les métropoles et même des villages, elle incite les municipalités à mettre un terme aux concessions à perpétuité. Sur 10 m2 de cimetière où l’on ne loge que 4 cercueils, on parvient à stocker 200 urnes.

Les cendres résultant de la crémation sont la partie calcaire des os, et donc et jusqu’à preuve du contraire une excellente minéralisation pour le sol. L’incinération pourrait aussi prétendre à la limitation d’une contamination de plus en plus réelle des nappes à partir de nos pauvres corps pollués, gavés de molécules délétères, de métaux lourds et autres toxiques accumulés dans nos graisses, sources de l'abondance et de la diversité de nos cancers (Belpomme, Joyeux, Servan-Schreiber), et dont la guérison ou sa tentative ne fait qu’accroître notre potentiel polluant, sans omettre de citer nos pièces rapportées comme les douteux amalgames dentaires riches en mercure et en plomb. Il n’en est rien, les fumées dégagées par la consumation de nos restes sont évidemment tout autant polluées et toxiques ! Les 500 000 cadavres annuellement incinérés au Royaume-Uni représentent, par exemple, une source non-négligeable d’émissions nocives dans l’atmosphère.

En outre, l’incinération est énergivore et consomme des quantités non négligeables de carburant. C'est la chaleur et non les flammes qui réduit en cendres le cercueil et le corps, et la consommation de fuel ou de gaz naturel est grande pour chauffer un four à 850 ºC durant une heure trente. Dans les pays du Sud où la crémation se fait encore au bois, ce n’est guère mieux en raison du déboisement induit. Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui est bien plus durable que le méthane s’échappant de la décomposition naturelle des cadavres, sans oublier les produits toxiques avec lesquels sont traités les cercueils.

Survivre en diamant noir
Le diamant est symbole de pureté et de durabilité extrêmes. Certaines entreprises proposent de transformer en purifiant le carbone résiduel des cendres humaines en diamants synthétiques. Une machine extrêmement puissante, d’une pression de plus de 50 000 kilos bars et une température atteignant 1 700 degrés permettent cette réalisation qui n’est pas à la portée de n’importe qui, mais qui esquive en grande partie le problème polluant en permettant de porter au doigt ou en sautoir le diamant bleu ou noir d’un parent ou d’un aïeul trépassé

Redonner la vie après la mort
L’écolo mort s’interdira ce raffinement, les substances formolées étant sources d'émission de dioxine dans l'atmosphère. Tous les produits destinés à être injectés en remplacement des fluides corporels pour bloquer le processus naturel de décomposition comportent la mention « tête de mort » pour indiquer leur forte toxicité ! Il faut aussi noter que les excrétas (fluides corporels) peuvent contenir des agents infectieux et induire ainsi un sérieux risque nosocomial.

Ultime solution : le repos éternel à la scandinave:
Et puisque nous sommes plus dangereux morts que vivants, que nos corps sont fortement contaminant, nous ne devrions pas échapper à la promession, ou funérailles bio.
Pour pallier tout problème écologique, certains pays avancés comme ceux scandinaves, ont recours à ce nouveau procédé expérimenté pour la première fois en Suède en 1999. Le corps est refroidi dans de l’azote liquide à - 196 ºC. Devenu friable, il est passé sur une table vibrante et débarrassé des résidus métalliques provenant d’éventuelles interventions chirurgicales, ainsi que des amalgames dentaires, puis les restes dépollués sont mis en terre dans des urnes biodégradables. Outre les Pays scandinaves, la promession commence à être adoptée en Allemagne, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Corée du Sud.

Une suggestion pour vos achats !
L’écoconscience doit être à l’image de l’âme et survivre au défunt écologiste ! Il existe désormais des cercueils « verts » réalisés à partir de papier, carton, fibres multicouche recyclés, des couches résistant à l'eau ainsi que des couches de renforcement.

Voilà, Terriennes et Terriens, le choix est cornélien, il n’est pas plus facile de mourir que de vivre lorsque l’on est regardant sur notre empreinte écologique. Tâchez de tenir compte de ces considérations à l’heure de rédiger votre testament.]]